C'est sur qu'Emon était trop gentil, quand ils rentrent a la mi temps contre Auxerre, en ayant rien montré, même pas un minimum d'envie, et qu'ils disent qu'Albert n'a même pas poussé un coup de gu**** a la pause.. c'est bizarre !
Ce mec là, il sera moins proche des joueurs mais il se fera respecté, avec lui, ça va etre tu donnes tout sur le terrain ou tu files sur le banc. Peu importe ton salaire!
Eric Gerets : «Je compte les heures avant ce premier entraînement»Eric Gerets sera présent jeudi pour son premier entraînement sous les couleurs olympiennes. Il a hâte de découvrir son groupe. Ses premières déclarations aux supporters phocéens.
Que ressentez-vous après l'annonce de votre venue à Marseille ? Je suis content. Avec plus de chance, j’aurais pu être l’entraîneur de l’OM, un an plus tôt mais le président de Galatasaray ne m’avait pas laissé partir. Le contact avait été très positif c’est pour ça que cela m’a fait plaisir que l’on pense à nouveau à moi.
Qu’est-ce qui vous a poussé à signer à Marseille ?Beaucoup de raisons. Quand on s’était vu, il y a un an, les discussions avaient été positives. L’OM est un grand nom, il a une grande histoire. Vivre deux ans en France, à Marseille, va me permettre de connaître de grandes choses notamment avec le public. Je crois que l’on peut le comparer au public de Galatasaray. J’était très satisfait par la chaleur des supporters et je crois que cela sera pareil avec encore plus de spectateurs dans le stade.
Connaissez-vous les joueurs de l’équipe de l’OM ?Je connais la plupart des joueurs de nom. Heureusement il n’y a pas de match ce week-end, je vais pouvoir prendre le temps de regarder les matches. Mais dans une semaine, j’aurai une bonne idée de l’effectif au travers de discussions. Il faut une dizaine de jours d’entraînement pour connaître un effectif.
Le départ difficile de l’OM en championnat ne semble pas vous effrayer ?Non, si on n’a peur, il ne faut pas aller à l’OM car c’est un club renommé où il y a de la pression. J’ai été entraîneur de Galatasaray pendant deux ans, il n’y a plus grand-chose qui me fasse peur.
Avez-vous une petite appréhension à quelques heures de votre premier entraînement à Marseille ?Je compte les heures avant l’entraînement. Le plus beau pour un entraîneur, c’est de travailler avec les joueurs, d’avoir une bonne entente, de les motiver, d’avoir une discipline dans le groupe… Ce sera ma première fois en France et je suis sur que le staff et les joueurs m’accueilleront bien.
On dit, ici en France, que vous avez un tempérament assez fort…Je suis exigeant avec moi-même et avec les joueurs mais je ne suis pas un tyran car, j’ai été joueur professionnel et je n’aimais pas faire des tours de terrain. Mais j’exige qu’il y ait une discipline sur et en dehors du terrain, que tout le monde se respecte et que la tactique soit suivie.
Quel message avez-vous envie de faire passer aux supporters olympiens ?J’espère que l’équipe sera digne du public de Marseille. C’est une des raisons pour lesquelles je suis venu : si tout marche bien, l’ambiance est exceptionnelle ici.